source d’inspiration : http://linux.leunen.com/?p=1246
Un ramdisk est un disque virtuel qui utilise une partie de la mémoire centrale de l’ordinateur si on en croit Wikipedia RAM_Disque.
Par définition, les données stockées en RAM sont volatiles et donc un disque virtuel créé dans la RAM ne perdurera que tant que l’alimentation est présente ou tant qu’on ne démonte pas le disque. En contrepartie, l’avantage est une vitesse d’accès aux données très rapide et sans commune mesure avec ce que l’on peut avoir avec un disque dur.
tmpfs (anciennement ramfs) est le nom du système de fichier temporaire de Linux. Il est implémenté directement dans le noyau depuis la version 2.6 de celui-ci.
Normalement, un système de fichier est monté par défaut. Pour le retrouver, tapez la commande suivante :
mount | grep shm tmpfs on /dev/shm type tmpfs (rw,nosuid,nodev)
Ici /dev/shm (ou /run/shm sur d’autre système) est l’implémentation d’un système de fichier temporaire de type tmpfs. Il est monté comme un disque dur mais les données sont écrites en RAM. Le nom shm vient de SHared Memory car souvent utilisé pour l’échange de données entre process.
J’ai trouvé 2 méthodes sur le web.
Créer un répertoire ou vous voulez et monter le avec un type ramdisk en spécifiant sa taille. Ici 512Mo
$ mkdir /ramdisk $ chmod 777 /ramdisk $ sudo mount -t tmpfs -o size=512M tmpfs /ramdisk
Créer un répertoire directement dans le ‘device’ de la mémoire partagé.
$ mkdir /dev/shm/monRamDisk
Vous pouvez faire un lien symbolique si vous souhaiter l’utilisé dans votre home par exemple
$ ln -s /dev/shm/monRamDisk /home/moi/cacheRAM
C’est rapide mais on ne peut pas restreindre la taille. D’ailleurs pour connaître celle-ci, tapez
# df -h | grep shm tmpfs 1,5G 0 1,5G 0% /dev/shm
Dans mon cas, j’ai 1.5Go de place.